vendredi 15 octobre 2010

Cours de rattrapage...



Le rat à la page a été mauvais élève. Séance de rattrapage des dernières semaines de lecture...


Les vacances, la rentrée, le travail... n'empêchent pas de lire, mais le rat n'est plus trop à la page...
Aperçu des derniers lectures, en bref, très bref !

Cristallisation secrète, de Yoko Ogawa
Un vrai coup de coeur pour ce roman très poétique. Une île où les choses disparaissent, petit à petit. Rubans, oiseaux, bateaux, parfum... le monde se vide, les gens oublient, mais il y a aussi ceux dont les souvenirs ne s'effacent pas qui s'organisent en un mouvement silencieux et sous-terrain de résistance.

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, de Katherine Pancol
Autant dire que ce troisième volet n'était pas indispensable, à lire en tout cas. Mais on retrouve non sans plaisir Hortense, Joséphine, Zoé et les autres. Trop long, parfois ennuyeux, cependant on ne peut s'empêcher de lire ce pavé jusqu'au bout. Katherine Pancol sait tout de même y faire pour captiver son lecteur !

American Psycho, de Bret Easton Ellis
Trash, pornographique, délicieusement perverti : ce roman nous plonge dans l'univers parfaitement aseptisé et millimétré de Patrick Bateman, jeune loup de la finance, tueur en série à ses heures. Inutile de résumer...
On se régale des descriptions sans fin des costumes Armani et cartes de visite milligrammées, on a du mal à garder les yeux ouverts sur les scènes de meurtres parfois insoutenables, mais on est pris totalement par l'écriture addictive de Bret Easton Ellis. Quitte à en redemander.

Providence, de Valérie Tong Cuong
Ce roman choral n'est pas désagréable. On se laisse séduire par certains des personnages, dont l'auteur sait croiser les destins avec fluidité, il faut le reconnaître. L'exercice est assez casse-gueule pour le souligner : Valérie Tong-Cuong sait faire vivre une galerie de personnages différents, qui tous s'expriment à la première personne, et jamais on ne met en doute leur crédibilité...
Mais tout est trop souvent convenu, et on ne peut s'empêcher de laisser s'échapper quelques bâillements. Reste que cette lecture se fait sans heurts, avec quelques sourires, même.

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