mardi 2 mars 2010

Malavita, de Tonino Benacquista




"Le mot que je déteste le plus c'est "repenti". On me traite de repenti, je tire à vue."



Une histoire de maffiosos New-Yorkais repentis installés dans le petit village de Cholong-sur-Avre en Normandie ? Le pitch est alléchant.
La famille Blake, Fred le père écrivain, Maggie la mère investie dans des oeuvres caritatives, Belle la fille si fidèle à son prénom et Warren l'adolescent composent à première vue une famille américaine comme les autres. Ils savent en un rien de temps s'attirer la sympathie du village dans lequel ils viennent de s'installer. Mais les apparences sont souvent trompeuses, et le lecteur découvre vite que Fred n'est autre que Giovanni Manzoni, l'un des parrains repentis de la mafia new-yorkaise. Suite à sa trahison, il a l'ensemble de la pègre à ses trousses et il se terre en France avec sa famille, sous la surveillance d'agents du FBI désabusés.

Tonino Benacquista nous propose avec Malavita un beau scénario, au rythme soutenu et aux personnages amusants. On sent derrière cette écriture légère et très facile à lire la patte du scénariste et ce livre est en effet très proche du cinéma.
C'est peut-être justement à cause de ce style que le lecteur a parfois du mal à prendre l'histoire au sérieux. On suit avec plaisir les tribulations des personnages, mais les aspects parfois caricaturaux et le manque de profondeur fait que Malavita reste un divertissement, rien de plus sérieux. Mais on ne lui en demande pas forcément plus.

Malavita, de Tonino Benacquista, éd Gallimard, 2004

3 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord avec toi: c'est une lecture des plus agréables!

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  2. J'ai bien aimé Malavita! c'est par celui-ci que j'ai découvert Benacquista! très bon roman!

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  3. J'ai trop se livre

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